TURQUIE 2010


LA TURQUIE
Après avoir traversé l’Italie, ses collines couvertes d’oliviers et de vignes en terrasse, nous embarquons à Brindisi pour traverser l’Adriatique en direction d’Igoumenista en Grèce.
Adieu le jambon de parme, bonjour les koftas… Notre but étant de découvrir la Turquie, nous traversons donc très rapidement la Grece grâce à un réseau autoroutier remarquable … et gratuit.


Quelques cigognes nous attendent à la frontière turque où nous perdons un peu de temps en tracasseries administratives pour l’assurance du camion .
Les nids de poule remplacent bientôt l’asphalte. Les autoroutes sont en construction et nous cahotons sur de mauvaises pistes pour glisser ensuite sur des routes que l’on vient de finir de goudronner pour notre arrivée . Mais déjà les paysages sont somptueux, des camaïeux de douceur dans  un univers très minéral

Après avoir longé la mer de Marmara, nous débouchons sur Istanbul. Une ville géante, un réseau routier tentaculaire, des panneaux indicateurs auxquels nous ne comprenons pas grand chose et des chauffards klaxonnant partout
Gérard ayant choisi pour me séduire un petit camping arboré sur les bord de la mer noire, nous sommes contraints de traverser la ville , foncer à toute allure très vite et  devenir plus turc que les turcs en matière de conduite automobile. Arrivés dans notre havre de paix où nous allons rester quelques jours afin de  visiter Istanbul et ses environs, nous choisirons de nous rendre en ville par le bus  
et ...devinez quoi… le propriétaire du camping descend tous les jours pour travailler en ville et c’est en Audi grand luxe que nous faisons la route avec notre très charmant hôte. 
Il a aussi un transporter et souhaite l’aménager donc nous lui faisons faire avec son épouse, «  le tour du propriétaire…pas peu fier » 
Istambul est une ville de contrastes, très attachante, où il faudrait venir  et revenir au fil des saisons pour pouvoir en découvrir tous les charmes.  Bien sûr ,  nous avons visité Ste Sophie et Top Kapi, la mosquée bleue, les déferlements d’ors et de mosaïques, le bel ordonnancement des jardins débordant de fleurs, l’atmosphère inquiétante des citernes souterraines.
   






















 


En bons touristes, nous avons même visité le grand bazar, le marché égyptien, acheté du thé à la pomme et quelques bricoles chez Alibaba  
 Je vous rassure, jamais au cours de tout notre voyage, nous n’avons pas rencontré les 40 voleurs !

Bien au contraire les turcs sont des gens charmants , serviables et très hospitaliers.. Nous en avons fait l’expérience alors que nous étions perdus et que presque tout un quartier a voulu nous aider. 


Nous avons  flâné dans des lieux  moins fréquentés, le long des remparts appréciant  le silence et la sobriété de la petite ste sophie, nous étonnant de ces petites maisons de bois en pleine ville, fermées parce que trop coûteuses à restaurer et pourtant si pleines de charme,  savourant un café en rêvant a notre prochain voyage sur le Bosphore , la corne d’abondance de l’orient 

Ce jour là, les dauphins avaient choisi de nous accompagner et ce fut une bien belle balade en bateau, admirant au passage les somptueux palais d’un autre age qui voisinent avec  de luxueuses villas de bois, bordant cette avenue maritime qu’est le Bosphore.


 Le trafic maritime est très dense. Au terme de notre ascension vers la forteresse byzantine d’Anadolu  Kavagi, le panorama qui s’offrait à nos yeux  nous  permit de comprendre le sens du mot point stratégique. En effet, que l’on  s’empare de cet accès à la mer et c’est tout une économie qui se trouve prise en otage.
Ce matin, nous quittons Istambul , un pont relie la rive européenne à la rive asiatique  du  Bosphore, il suffit de le traverser … Là est tout le problème ! Nous voilà bloqués au péage du pont parce que nous n’avons pas anticipé et acheté le droit de traverser avant.
Bilan : la file d’attente s‘allonge derriere nous et les klaxons  aboient dans notre  dos … Il est des minutes qui vous paraissent des éternités … Jusqu’à ce qu’un automobiliste, excédé, frappe violemment à notre vitre et nous jette, rageur, un ticket de passage . Je vous avais dit qu’ils étaient gentils et serviables !  Alors avis à  ceux qui empruntent ce pont, pensez à acquérir votre ticket de passage avant pour éviter d’encourir  les foudres stambouliennes. 

Nos émotions passées, la route majestueuse s’offre à nous  et nous allons d’émerveillements en émerveillements.

Les paysages défilent mais, chaque fois,  les reliefs,  les couleurs, les lumières nous donnent envie de nous arrêter. Prochaine étape : Ankara, à quelques 500 kms de là. Si les paysages nous ravissent, les villes et bourgades que nous traversons nous laissent un sentiment mitigé : une architecture moderne mais mal ficelée, de grandes barres assez tristounes et anonymes le long de la route. 

Nous optons, cette nuit là, pour le camping sauvage loin des villes et découvrons un endroit charmant au bord d’un cours d’eau pour bivouaquer. 
Les vaches compréhensives, nous l’abandonnent et nous savourons un royal lever de soleil, le jour suivant, dans la quiétude du premier café .




Ankara nous voilà . Une petite visite respectueuse à Ata turc et son mausolée puis nous grimpons à l’assaut de la citadelle ; très beau point de vue à 380°. Blottie derrière les remparts, une vieille ville aux maisons de bois très attachantes. Une petite visite respectueuse à Ata turc et son mausolée puis nous grimpons à l’assaut de la citadelle ; très beau point de vue à 380°. Blottie derrière les remparts, une vieille ville aux maisons de bois très attachantes . Visite du musée des civilisations anatoliennes, installé dans un ancien bazar au cœur d’un fabuleux jardin. Un petit café  et nous repartons, les grandes agglomérations n’étant pas notre fort  .

En route pour la Cappadoce (310 kms) à travers les hauts plateaux d’Anatolie. Nous roulons longtemps le long d’un fleuve, le plus long de Turquie, le Kizilirmak ou « rivière rouge » visite d’un  pont en construction, achats de fruits et légumes le long de la route, échange de sourires avec des femmes qui nettoient leurs tapis à grande eau pendant que les enfants s’éclaboussent dans de grands éclats de rire. Région de cultures et de maraichages ; Nous nous étonnons de quelques campements sauvages assez sommaires en  bordure des champs. « Sont-ce les campings locaux »demande madame proutprout , un brin effarouchée . Nous apprendrons par la suite qu’il s’agit de saisonniers. Notre curiosité  nous entraine sur des pistes vers un vieux caravansérail  aux porte closes, gardé par un petit ane indifferent à notre excitation. Où sont les  caravanes d’antant qui s’arrêtaient là pour la nuit, sur la route de la soie. La nuit tombe, il faut trouver un bivouac. Gérard décide que nous camperons sur les hauteurs, un petit  village, quelques cubes de terre accrochés à la falaise, semble l’attirer. Nous traversons le village sous le regard ébahi des villageois qui prennent l’air du soir, et continuons, tranquilles,  vers l’inconnu, sur une piste que je trouve bien pentue !

 
Bivouac au milieu des champs avec en arrière plan le village où, semble-t-il l’electricité n’a pas encore fait son apparition ; sublime coucher de soleil su la vallée .


Le lendemain, nous sommes réveillés par le ronron d’un tracteur qui passe un peu loin pour ne pas nous déranger, les gens : un papé et sa mamette , nous font un signe de la main .Plus tard, un homme arrive, sa bêche sur l’épaule . 
Il s’approche ; intéressé par les aménagements du camion. Nous discutons un peu ahahaha !!! et il s’en va vers ses champs .Dix minutes plus tard , il est de retour et nous fait comprendre que nous sommes attendus au village, sa femme a préparé le petit déjeuner pour nous . Il monte dans le camion, à côté de nous et reprenons la route vers le village. 
 Puissions  nous offrir aux hôtes de passage le même accueil que l’on nous réserva ce jour là en toute simplicité : du fromage, des galettes et quelques légumes mais avec tellement de gentillesse, heureux et fiers de nous faire partager le peu qu’ils avaient, de nous donner des provisions pour la route et même un petit porte bonheur tricoté par la mamette . 


Surtout ne le dites à personne mais Gérard, qui a horreur de tous les guignoleries à suspendre aux pare-brises……………… le garde précieusement caché dans sa boite à gants. Merci pour ce moment exceptionnel !



Notre ami nous avait donné un avant goût de Cappadoce en nous faisant visiter l’étable  qu’il avait creusée à la main dans la falaise de tuf, pour son âne et nous découvrons avec ravissement les premières falaises modelées par le temps et les hommes. 

Nous avions vu de nombreux reportages sur le sujet mais être là , devant ces cheminées gigantesques, ces géantes de pierre en crinoline, ces pigonniers qui flirtent avec le ciel, est une sentation extraordinaire . 








En turc stop se dit DUR,  dur, un comble  pour la Cappadoce où il suffit de creuser la falaise du bout de l’ongle,  pour  sculpter l’éphémère.


Stop pour nous aussi, nous trouvons un charmant camping avec piscine à Avanos, un peu en retrait des sites touristiques et nous apprécions le calme du lieu. C’est  une ville de potiers  et partout on peut voir les artisans travailler dans leurs échoppes. 
La région est envoutante et nous partons à la découverte de toutes les gorges, les vallées et les  villes souterraines classées au Patrimoine Mondial de l’Unesco. 




Chaque village a sa particularité et son charme : Goreme, Zelve, Urgud, Ortahisar,  Nevsehir.


La Cappadoce , en raison de sa situation géographique fut pendant longtemps une région stratégique ; carrefour de cultures et de religions. 

C’est ainsi que les chrétiens, pour se protéger des envahisseurs, creusèrent de véritables villes souterraines avec de nombreuses églises. 

On dit qu’il y a plus de mille églises et chapelles disséminées sur ce territoire. Non seulement les falaises sont creusées en habitations ou églises Mais à l’intérieur, on y a peint des fresques religieuses fabuleuses aux couleurs remarquablement préservées. 
 
Certains de ces vestiges sont parfois à ciel ouvert, battus par la pluie et les vents et  notre cœur se serre à l’idée que, peut être, d’ici quelques décennies, il ne subsistera plus rien de ces chefs -d’œuvre.



Nous décidons de nous offrir une folie : le survol de la Cappadoce en ballon ; expérience rare qui commence à 3h00 du mat in, Gérard ayant mal reglé son réveil et le vol devant certes s’effectuer avant le lever du soleil, pour des raisons de pression atmosphériques je crois, mais là ,pour le coup c’est un peu tôt enfin …
Notre mongolfiere s’appelle Julia, un  peu plus ronde certes que la femme fétiche de Gérard : Julia Roberts, mais elle assure un max et nous fait vivre des moments d’émotion et de grande beauté ; Yann Artus Bertrand peut s’accrocher . 

Le spectacle de ces mongolfieres dans le soleil levant survolant les fractures rocheuses du relief, est à couper le souffle ; planer là-haut , puis se glisser silencieusement le long des falaises jusqu’ au fond des vallées, soupirer un instant sur les érections calcaires de la vallée des amours….
Reprenons de l’altitude pour venir flirter avec les terrrases d’ Uchisar  pour enfin atterrir sur la plateforme de notre nacelle et sabler le champagne pour ce premier vol en ballon. Pas un instant, nous n’avons regretté cette petite folie pécuniaire tant nous avons été comblés par notre vol !

Que dire de cette soirée que nous passâmes  dans  un caravansérail pour connaître un peu mieux le monde des derviches . Le lieu était superbe , la musique étrange  et on ne peut qu’être subjugué par l’intensité de la danse qui devient transe,  même si nous devons avouer être restés un peu en retrait de l’évenement .

Un jour où nous voulions varier un peu les plaisirs et surtout les paysages, nous nous sommes enfoncés dans les terres pour visiter le parc national d’Ala Daglar, avec ses massifs à plus de 3700 metres d’altitude. Notre but était d’atteindre Selale et ses magnifiques chutes d’eau, près du village de Kapuzbaspi. 
L’endroit est superbe, très authentique, loin des touristes. Les turcs y viennent pour picniquer au pied des fontaines vauclusiennes. Un vrai régal ! Seul bémol, à ne pas faire sur une seule journée car la route est fort longue. 
Mémoire de papilles : un petit restau de moins que rien à côté d’un garage, au croisement de deux grandes lignes droites…excellent, copieux original et agréable.


A regret, car l’endroit nous plait beaucoup et que nous pourrions passer toutes nos vacances en Cappadoce, nous continuons notre route pour découvrir encore une vallée somptueuse : Ihlara, qu’il faut mériter, vu le nombre de marches à descendre pour atteindre le fond de la gorge. 



Nous nous  y baladons pendant toute une journée, au milieu des pistachiers, au bord de la Melendiz, un cours d’eau qui descend tout droit de là montagne volcanique,  dominée par le volcan Hadan Dag. 
 De part et d’autre du courant, nous découvrons de multiples chapelles creusées à même la falaise. Attention cette visite ne peut s’effectuer qu’en saison sèche!


 
 Clin d’œil : l’étonnant repas que nous avons fait au milieu d’une rivière, les pieds dans l’eau, un turc charmeur venant m’offrir dans un verre,  un petit poisson pêché à mains nues … Le concept « du restau les pieds dans l’eau » nous a tellent plu que nous a-envisagions de l’exporter …de quoi rendre chauves les institutions sanitaires de notre beau pays.


La  route qui mène vers Konya est bordée de caravanserails. Maringotte tente toutefois de faire une meilleure performance que les caravanes de chameaux de l’époque qui faisaient péniblement leurs 40 kms par jour, reliant ainsi tous les carvansérails. Nous
érrons sur les bords d’un lac salé et la route reprend …..Konya, ville sainte aux monuments prestigieux, capitale des derviches tourneurs, ville de pélérinage.
Puis nous traversons Beysehir, sa mosquée de bois et ses rosiers. Nous campons en sauvage en surplomb du lac de Beysehir et profitons, une fois encore, d’un sublime coucher de soleil, perdus en pleine nature. Au réveil, les vaches entourent Maringotte ; « envie d’un petit déjeuner à la française, Mesdames ? »
Nous reprenons la route et traversons des paysages fabuleux de montagne, plantés de genéviers géants. Pays de contrastes. Nous faisons le tour du lac  qui nous semble immense et avons ainsi l’occasion d’assister à diverses scenes de la vie de tous les jours, retour de pêche, femme puisant de l’eau, enfants gardant des troupeaux. Puis à nouveau les reliefs arides et encore d’autres plateaus fertiles.

Ensuite visite au pays de la pomme, Gelendost où nous attend le beau frère de notre ami Suleyman. Il a ouvert un restaurant et nous accueille comme des membres de sa famille. Cela fait chaud au cœur. Merci pour cette générosité.

Nous roulons maintenant en directin du lac d’Egirdir, nettement plus touristique. Il y a des voitures partout et acceder à la plage semble bien difficile. Apres un petit plongeon sur un bout de plage où je me demande si je ne suis pas devenue ET, vu la façon dont les autochtones me regardent, nous reprenons la route pour trouver un bivouac. Ce soir encore, nous camperons en pleine guarrigue et pour varier les plaisirs, ce sont des moutons qui revendiqueront le droit de déjeuner avec nous le lendemain matin ...

Arrivée sur Pamukale : « le château de coton »,  ses sources d’eau chaude, ses concretions de calcaire, son site  archéologique et ses hordes de touristes. Dès l’arrivée, nous nous laissons harponner par un rabatteur de camping à moto qui nous dirige dans le champ d’un particulier. Mauvaise  pioche. Nous finirons en indépendants dans un super camping face au site . Pour la premiere fois depuis le début de notre voyage, il fait vraiment très chaud et nous évitons de sortir quand le soleil est au zenith
Visite du site très tôt le matin pour éviter la foule des touristes. Nous les retrouverons hélas, qui commencent leur ascension alors que nous redescendons. Et comme toujours constaterons, navrés, le peu de respect et la vulgarité de certains touristes.

Qu’importe, essayons de vous faire partager la magie du lieu. Imaginez vous les pieds nus, sur le calcaire pour éviter d’abimer le chemin, l’eau tiède qui caresse vos orteils et partout alentour, des bassins aux couleurs étranges, des clepsidres naturelles aux transparences boréales, qui se modifient au fut et à mesure que le soleil se lève. Un pur joyau, extrêmement bien entretenu. Nous qui venons d’un pays de neige et de montagne, pourrions nous imaginer sur de la neige, et pourtant, si notre regard porte sur la ligne d’horizon, c’est  à un univers totalement mineral et aride qu’il se heurte. 


Cet endroit est d’une beauté à couper le souffle et les couchers de soleil y sont de pures splendeurs.  Au delà du site naturel, il y a des ruines magnifiques que peu de gens ont le courage de visiter , ce qui donne au lieu un charme particulier d’autant plus  si l’on essaye de se replacer dans le temps. 
On ne peut qu’être bleuffer par le talent des anciens, leur choix de qualité et de parti pris esthétique de vie. Hiérapolis : ses thermes, son théatre.

Notre voyage touche à sa fin et nous allons rallier Cesme, port sur la Méditerranée en prenant le chemin des écoliers. Sur la route, nous visitons un site fabuleux, loin des touristes, perdu au milieu des collines plantées d’oliviers. Aphrodisias, une petite merveille dans son écrin de verdure planté de grenadiers  




L’étape suivante est la ville de Selcuk, sa mosquée, la basilique st Jean et surtout la forteresse d’Ayassoluk à l’abri de laquelle nous camperons dans un très agréable camping d’où l’on peut partir à la découverte de la ville à pied. Le matin suivant, nous nous rendons sur le site d’Ephese très tôt dans la matinée  et malgré cela, des cohortes de touristes sont déjà là. C’est l’enfer, descendre et remonter les allées du site en troupeau, essayer de faire quelques photos vierges de « poseuse », se perdre, se retrouver. 


Un point positif : la visite d’une villa en cours de restauration. Le fait qu’il faille payer un supplément rebute sans doute certains touristes et nous pouvons apprecier dans une relative sérénité, le travail de fourmis qui a été fait dans ce lieu. « Le plus grand puzzle au monde » citent les journaux. Marbres, peintures, sculptures et mosaiques en cours de restauration plus ou moins avancée, s’offrent à nous sur 3 étages et là encore nous sommes subjugués par le raffinement de cette culture.

Cette fois, nous allons vers la mer. Nous peinons un peu dans les grandes artères pour trouver la compagnie maritime et le lieu d’embarquement. Mais une fois ces problèmes d’intendance réglés, nous nous balladons à travers la ville, aux petites ruelles attachantes, surplombée par un imposant fort génois. Quelques achats de derniere minutes pour la famille et les amis, un restau en amoureux sur le port, quelques rakis à la Turquie…


C’est bien cachés au sommet d’une crique que nous passerons notre derniere nuit en Turquie. Le matin suivant, nous profiterons une fois encore des eaux incroyablement claires de la mer  pour nous rafraichir en prenant garde aux oursins qui pulullent par ici . 
Embarquement en fin de matinée.

CESME ANCONE 
3 Jours et deux nuits sur un rafiot dont les matelots masquaient la rouille avec de la peinture pendant le voyage…rassurant, non ? Le bateau est rempli de turcs qui rentrent en Italie, en France ou même en Allemagne avec toute leur famille. Immersion totale.  Le voyage est long, de peu d’intérêt car nous traversons les iles grecques de nuit .Notre cabine est tres spartiate, sans hublot, et nous avons vite fait de dévorer les quelques bouqins qui nous restaient encore à lire.
Si c’était à refaire, nous ne choisirions pas ce type de retour même si à l’origine nous l’avions fait pour nous rapprocher plus de la France en arrivant directement à Ancone , alors que le voyage aller, plus court et effectué dans des conditions royales , fut un vrai plaisir.

Arrivée à Ancone sous la pluie. La côte n’est pas très agréable, tres bétonnée et nous optons pour les collines où nous trouvons un charmant petit restaurant dont le patron raconte des histoires qui font se plier de rire les clients… Dommage que nous ne puissions en profiter… retour par le tunnel du mont Blanc et nous revoici chez nous…

après 25 jours de voyage,
quelques 6000 kilometres au compteur
et de fabuleux souvenirs plein la tête




















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