MAROC 2012 3ième PARTIE

 
Dimanche 12 Février

Je lève le camp! direction le sud, encore et encore
Je relève que le petit village d’Amtoudi est pittoresque.

La route pour y accéder se révèle de toute beauté, avec par contre très peu de végétation. On sent déjà le désert!
Quelques oasis éparpillées rompent la monotonie des paysages arides.



Et puis une super rencontre. Un professeur de français et son petit frère faisant du stop et comme à mon habitude, je prends.
Cette rencontre se révèle très riche . Après m’avoir offert le thé dans son modeste appartement, il me fait voir son village et me fait découvrir l’ancien souk désormais inutilisé, tout construit en pisé. Et vous me connaissez, dès que je voie du patrimoine, tous mes sens sont en éveil.
C’est une pure merveille qui malheureusement faute d’entretien et du fait de sa délocalisation tombe dans l’oubli et se détériore de jours en jours;
Entrée du Souk



Remarquez au passage les ogives toutes en pisé.



Puis nous sommes allés au bord du fleuve!


De gauche à droite: M’bark professeur de Français, son petit frère Idriss et Brahim professeur de Mathématiques. A savoir qu’un professeur au Maroc gagne à peine 4000 dirhams (370€) Licence + Master équivalent de notre agrégation.
Merci de votre accueil et de votre générosité.
Nous avons échangé nos adresses mails (à suivre).
La journée se termine par une petite déception: Sur la route d’Amtoudi, je reprends 2 jeunes autochtones, dont l’un essayera de me voler un objet rangé dans la portière.
Heureusement que je me suis méfié! Dommage, mais comme dirai Abrahim (une autre rencontre): dans ce monde, il y a les bienfaiteurs et les malfaiteurs!
cela fait partie du voyage!
Arrivée à Amtoudi: site superbe, loin de tout avec 2 magnifiques Agadirs ( greniers fortifié en hauteur)que je visiterai demain.

Pour l’heure, pas de connexion internet et pas de téléphone.
Je suis triste: J’avais pris l’habitude de voir ma belle avec Skype.
Ce fut quand même une belle journée!

Lundi 13 Février
Visite d’Amtoudi et de ses Agadirs

Tout d’abord nuit épouvantable: Tempête de vent dans la nuit, mon auvent qui s‘envolait la vaisselle avec! J’ai pas beaucoup dormi. Au petit matin le vent a cessé, ciel bleu magnifique et autour des 15° à 10h00.
En Avant pour la grimpette, car grimpette il y a, photos à l’appui.


J’ai bien cru que ne n’y arriverai pas avec mes demi-poumons. Je me suis donné des étapes et puis nous verrons bien!

Le site est grandiose. Je ne visiterai que l’Agadir Id Aïssa, le plus haut.

Important stockage de l’orge

Ruches

Tour de garde: 3 tours surveillaient les 2 accès

Stockage de l’huile , de la poudre et des outils.
Eh bien voilà, j’y suis arrivé!!!
Redescente au village avec arrêt «Tajine de chevreau» au restaurant: ondirailesud. Je l’aurai bien mérité!



Demain 14 Février: n’oubliez pas vos Amours. Pour ma part, je ne l’oublie pas!

Mercredi 15 Février

AGLOU-PLAGE

Journée farniente: Lever tard, déjeuner tard, doucher très tard....
Alors resto au bord de la mer, 55dirhams tout compris (5€)
Soles meunières (elles étaient 2), frites,ratatouille,tomates fraiches et le thé à la menthe
Le tout était excellent!
Sieste et ballade sur la plage....
pas loin du resto




Roches sur la plage


Maisons de pêcheurs




Demain, je commencerai à remonter sur Marrakech, pour accueillir ma belle qui arrive Vendredi.
Attendez-vous à un plus grand laxisme encore au niveau du blog!!!
ma gazelle (tableau du musée de Marrakech)
MAROC 2012


Samedi 18 Février

Ma Gazelle m'a rejoint et aujourd'hui nous allons visiter Marrakech

 Flaneries à travers les petites ruelles des souks : des couleurs, des bruits et des odeurs :
ici de la laine que l'on vient de teindre, rincée à la fontaine Mouassine et mise à sécher ...



Plus loin une délicieuse odeur de pain sorti du four nous fait découvrir une boulangerie où nous craquons pour deux petits pains ronds. Au moment de payer, plus de monnaie locale, elle coute cher la gazelle...toute ma menue monnaie y a passé ! Un charmant jeune homme offre de payer à notre place.Quelques ruelles plus loin nous entrons dans une herboristerie où, une fois encore,nos yeux aussi bien que nos narines sont fortement sollicités: des herbes, mousses, poudres, lézards et autres caméléons séchés ( de quelle couleur est donc le caméléon séché....) curry citronné, 5 épices, cannelle, gingembre et aussi, pour monsieur parait- il, un vague cousin de la mandragore... le ginseng

devinette du jour : qui suis- je ?
















Mais aux heures les plus chaudes, il convient de s'accorder quelques moments de "reflexion intense", chacun à sa manière et pourquoi "on ferait suer le burnous" comme disaient les colonialistes.


et voilà , cela devait arriver : Gérard, séduit par les coutumes autochtones, se font dans la masse et s'endort dans son burnous en attendant l'ouverture de la pharmacie...



Le muezzin vient encore d'appeler les fidèles à la prière et ils se dirigent vers la mosquée el mansour , déposent leurs babouches sur le seuil mais pour  nous, entrée interdite et pour les babouches, nous devrons nous contenter des semelles ....




mais nous avons aussi visité la superbe medersa Ben Youssef ( ancienne école coranique) , le musée de Marrakech et la koubba almoravide.

Medersa Ben Youssef

 Nous avons traversé la medina, humé l'air des souks , tout en gardant un oeil sur la koutoubia pour ne pas nous perdre, salué  de loin les serpents et les porteurs d'eau de la place Jemaa el Fna, nous nous sommes laissés imprégner des odeurs de keftas et autres grillades  avant de refermer la porte sur les secrets de cette superbe ville...
      








Lundi 20 Février
 
Voici la réponse à la devinette d'hier....Il s'agissait d'une meule pour extraire l'huile d'argan
vous aviez gagné ? Bravo vous pourrez continuer de jouer

Avant de quitter Marrakech, nous choissons de faire une journée loin de la foule et des motos qui sillonnent a vive allure les ruelles des souks pour flaner dans les jardins qui entourent la koutoubia
mosquée du XIIème siècle dont le minaret mesure plus de 70 metres de haut (comme notre Dame), véritable chef d'oeuvre architectural qui servit de référence entre autres pour la Giralda de Séville.


est ce le bleu du ciel ou notre intérêt pour les peintres qui nous pousse jusqu'à la Villa Majorelle ?



un féérique jardin de cactées, remarquablement bien entretenu, où les nuances de verts sont rehaussées par les bleu Majorelle, les orangés et les jaunes qui habillent les poteries, les arcades et les façades . Le sable et les cactus voisinent avec les pièces d'eau et les fontaines. A l'abri d'un bosquet de bambous, un mausolée à la mémoire d'Yves St Laurent.



ESSAOUIRA

Nous quittons Marrakech pour revenir à la plus discrète et tout aussi agréable Essaouira.
Gérard nous a déjà régalé lors de son premier passage de bien belles photos, nous n'y ajouterons aujourd'hui que quelques touches de bleu supplémentaires. Suivez le guide ...

Et dire qu'il y en a qui doutent encore du pouvoir des plantes...Prenez donc le temps de lire les étiquettes... Un vrai bonheur.  "Cool raoul", il y a en pour tous les genres et nous ne vous dirons pas quelles furent nos emplettes dans cette officine.
oeuvre anonyme sur vieux compteur














une autre forme de peinture

et puis avant de quitter la ville nous vous invitons à grimper encore une fois sur les remparts, à contempler l'océan qui vient se fracasser sur les rochers et éclabousser d'écume la vieille Mogador, pendant que les pécheurs ramasseront les murex dont on obtient ce pourpre rare qui donne leur profondeurs aux  couchers de soleil..Allez, plus que quelques marches et vous y êtes.


Pour finir la question du jour : que dit on d'une fille telle que celle ci ?



C'est une fille canon!

 




THEODORE..Dalbin


























Nous avons quitté Essaouira depuis presque une semaine c'est vrai... Nous aurions pu prendre la RN1 direction le grand sud mais c'eut été mal connaitre GD qui par nature préfère les chemins de traverse. Nous nous sommes oubliés sur les pistes malaisées de la "réserve de la gazelle " mais le spectacle en valait la peine.

Savez vous ce dont il s'agit ? des fours à charbon de bois denrée très utilisée dans ce pays où les gens cuisinent essentiellement avec le kanoun et le charbon de bois.
 et comme je nous croyais perdue, Theodore Dalbin me rassurait " tant qu'on a le Toubkal en face de nous..on est sur la bonne route !" La piste se rétrécissait et les ornières grandissaient mais Maringotte, imperturbable... continuait vaillamment son chemin pour nous ramener sur la RN1 alors que le réservoir nous annonçait être sur la réserve .
Ce soir là camping sauvage au bord d'un barrage où Gérard avait déjà pique-niqué. petit feu de bois et nuit paisible au milieu des arganiers
noix d'argan et leurs épines
Le matin suivant , nous traversons la montagne pour faire la route du miel , miel de thym de couleur assez foncée , vendu par les enfants sur le bord de la route. Puis ne reculant devant aucun sacrifice, Gérard redescend la vallée du paradis qu'il avait fait en solitaire dans l'autre sens....mais les paysages sont tellement fabuleux qu'il découvre de nouvelles raisons de s'emerveiller. Nous vous laissons juges



Nous roulons maintenant vers le sud. passons au large d'Agadir qui ne nous attire pas vraiment pour nous arrêter un peu plus loin dans un petit port de pêcheurs : Tifnite.
la gazelle devant "chez Maxim's"









Nous préférons prendre la route qui longe la côte afin de profiter de l'océan. Quelques reliefs, l'anti atlas dit Théodore, sur notre gauche et les falaises à droite. c'est là que nous choisissons de dormir cette nuit après avoir vu les campings de Sidi Ifni, où tous les campings cars sont entassés dans un espace restreint et fort peu engageant, HLM horizontal de camping cars ...super ! Pas trop notre style.
Nous nous endormons bercés par le ressac et ce  sont les premiers s-rayons du soleil qui caressent les collines qui viennent nous réveiller au matin .



coucher de soleil sur l'océan

Après  avoir fait quelques courses : côtes d'agneau et feuilles de menthe pour le thé et surtout de délicieuses patisseries locales et de l'amlou tiens voila la question du jour

qu'est ce que l'amlou ?

Puis nous repartons vers le grand sud, Goulmine.
 étape luxe et confort à Fort Bou Cherif, nous goutons pour la première fois au tajine de dromadaire ainsi qu'au tajine de fruits secs : excellent !

 Plage Blanche...ses pêcheurs Ali et Abdul qui nous racontent leur façon de pêcher et un peu de leur vie...


pêcheur il l'était déjà....le Gé
Nous visitons l'oasis de Tighmert siutée un peu après Goulmine ,son musée sarahoui, son moulin à grains...



c'est très reposant de se promener dans cet endroit où tout est calme et vert. Nous choisissons de venir dormir en sauvage aux sources de l'oasis.


Cette région est réputée entre autres pour ses cobras ahahaha....

nuit calme et sereine seulement troublée par le coassement des crapauds en rut . Au matin, nous essayons d'atteindre les sources mais renonçons devant les buissons épineux qui semblent les garder.
Gérard débusque quelque gros gibier dont nous n'avons pas réussi à reconnaitre la nature mais dont le volume nous a incité à rejoindre Maringotte. Rencontre avec un troupeau de dromadaires allant boire aux sources.On se refait un tajine... bon on a la bête...il ne nous manque plus que le plat, dommage !

Si les paysages que nous traversons deviennent de plus en plus arides, si les oueds sont asséchés et les nuées de sable fréquentes, si les seules cultures encore possibles sont les plantations de figuiers de barbarie dont on fait une excellente confiture d'ailleurs, il arrive parfois que l'on découvre au détour du chemin un point d'eau, un oued où la nature reverdit et c'est un enchantement. Nous savons maintenant où les hirondelles viennent passer l'hiver. Direction le sahara : Tantan; El ouatia....

une route droite avec quelques tournants largement indiqués à l'avance et de nombreux contrôles de vitesse et surtout de police. Pourquoi le grand sud ? Reporter, engagés humanitaires ? des choix qui ne plaisent pas trop par ici.le fait que nous soyons deux et le ravissant sourire de la gazelle lèvent bien des barrières et la police est de plus gracieuses et obligeante avec nous. ici aussi ils ont leurs Salins du midi.
Nous dormons au bord de la plus grande lagune d'Afrique devenue réserve nationale . Des dunes, la lagune, des oiseaux, d'autres dunes et dans le lointain les rouleaux de l'océan.
lieu mythique de l'aéropostale


si l'homme naquit en France, non loin de chez nous, l'écrivain li naquit ici.
"s'il te plait dessine moi un mouton"

Tarfaya avec son remarquable musée Saint Exupéry sera notre dernière étape dans le Sahara occidental avant de remonter vers le centre du Maroc. quelques vues de la lagune, sa végétation, ses dunes, qui viennent manger les bords de route et recouvrir l'asphalte, ses oiseaux migrateurs (mais non nous ne parlons pas des camping cars , pourtant nous avons vu quelques nids. Serait ce une espèce  migratrice qui vit en colonie....alors que les espaces sont si vastes tout alentours. Moquerie ... non respect pour ces anciens qui plutôt que de rester cloitrés devant leurs télés dans leur petit chez eux, partent à l'aventure au pays des hommes bleus.)



adieu les dunes de sable....
les énormes camions roulant vers la Mauritanie sur des milliers de kilomètres
avec de loin en loin, quelques chameaux, des chèvres, une rare station d'essence (détaxée pour favoriser la sédentarisation ...)

Ce soir nous sommes de retour à Tighmert à "l'oasis" camping de Hassan  dont la gentillesse et l'hospitalité sont vraiment très agréables. Un camping simple et généreux pensé avec le coeur et pas avec le porte monnaie.Merci Hassan et bonne nuit sous les étoiles, à l'abri des murets de pierre séchées melés à de la paille qui protègent les plantations d'hibiscus, de mimosas et d'eucalyptus dont le camping s'enorgueillit.

coucher de soleil pris du toit de chez Hassan
Nous quittons à regret l'oasis de Tighmert et le camping de Hassan I, tant son hospitalité et sa générosité sont agréables.


Nous reprenons la route à travers les plateaux désertiques pour rejoindre Tata, puis Zagora et enfin Ouarzazate avant de rallier en fin de semaine Marrakech d'où la gazelle s'envolera pour un temps vers la France.
Dans le village de Icht, nous rencontrons Hassan II,  un homme qui a passé sa vie à chercher la mémoire des pierres et il nous fait découvrir de magnifiques gravures rupestres.A la place de ce plateau désertique, il y avait autrefois une vie intense avec des éléphants, des bouquetins, des autruches et même des girafes...




C'est émouvant de passer les mains sur des dessins aussi anciens.



Après notre escapade dans le temps... nous choisissons de dormir à Borj Biramane, un superbe camping adossé à la montagne, construit dans la tradition du pays , un vrai régal

droit devant, en tout petit : super maringotte qui fait la pige aux 4X4 du coin !
Borj Biramane au réveil

 Ensuite nous allons traverser des paysages fabuleux avec en toile de fond des montagnes dont les couleurs varient selon les nuages et le vent. Des déserts de sable et de cailloux ,
des gorges profondes nées du tumulte des oueds 

 puis, dans leur écrin de verdure: palmiers et jeunes pousses de blé et de luzerne, les oasis..

Sur la route qui nous mene à Zagora, nous visiterons quelques kasbas dont les murs de terre crue ont bien du mal à résister au temps.



MAROC 2012
SUITE DU VOYAGE

Petite respiration artistique ou artisanale, comme vous voudrez
Les châles somptueux que brodent les femmes de Foum-Zguid et qui font partie de leur costume traditionnel. D’immenses chaînettes de laine crochetées et rebordées sur du coton noir.. superbe


Balade avec Abdul, un jeune étudiant a travers la vieille ville d’Amerzou, à quelques kilomètres de Zagora. Leçon de broderie pour ma gazelle dans une ruelle  les femmes acceptent que l’on photographie leurs mains…seulement, un bon moment de rires et de partage…travail du métal repoussé pour faire des miroirs et des cadres, restauration de vieilles portes avec incrustations d’os , de pierres semi précieuses…


Un contact intéressant pour des randonnées chamelières dans cette partie du Maroc
« caravane la palmeraie contact : Saïd Hadiou, un garçon charmant et plein d’initiative qui crée également une ligne de vêtements et de chaussures.

Entre Zagora et Agdes, visite d’un ksar abandonné et sa casba  où furent tourner de nombreus films. Un film devait s’y dérouler début mars et nous avons essayer de faire croire que nous en étions les vedettes principales … ou comment perdre ses dernières illusions !



 


question du jour
A l’occasion du prochain tournage de film on procédait a quelques aménagements : cacher les fils électriques,  les conduites d’eau  etc ..alors de deux puits pris en photo, quel est le vrai et quel est celui qui,  en carton pâte, servira de décor pour les besoins du film ?


Ce soir là nous dormirons sur les hauts de Ouarzazate  dans un somptueux camping que nous avions repéré au passage.Détail amusant, nous serons les premiers clients du camping car il ne sera terminé que dans un mois. Toutefois le patron nous autorise à rester dans le camping et nous fait même cadeau de la nuitée et d’un couscous….

Visite très détaillée de la kasbah Taourirt de Ouarzazate 



Puis nous reprenons la route vers Marrakech.
Une petite incursion dans les terres pour déjeuner tranquille loin de la route principale avec en fond d’écran la chaîne de l’atlas enneigé


Quelques 200 kms, une paille nous direz vous, certes, mais la route est sinueuse, les camions nombreux et l’à pic impressionnant. Nous passons le col de Tichka à 2260 m d’altitude et caressons des yeux seulement les névés. Des paysages à couper le souffle ... avec des villages agrippés à la montagne  Avis aux minéralogistes, suivez cette route et vous trouverez sûrement quelques pierres qui vous raviront. Mais n’achetez surtout pas car bien souvent ce sont des fausses pierres totalement fabriquées, avec des moulages et peintes au mercurochrôme.

L’univers minéral laisse vite la place aux amandiers et aux cultures vivrières. Le printemps est là. C’est un kaléidoscope de couleurs que nos photos sont bien médiocres à restituer. Un régal pour les yeux.




En fin de journée, nous entrons dans Marrakech, sa foule, ses embouteillages, son bruit, ses odeurs. Pourquoi Gérard est il si crispé, blême, cramponné à la poignée intérieure du véhicule… agoraphobe  sans doute mais c’est surtout parce que c’est la gazelle qui est au volant…et que pour le coup c’est vraiment trop pour lui !

Hélas, une djennia est passée par là ce soir là et la gazelle en bête de trait à transformer.
Retour à l’écurie et creuse le sillon pour faire lever le blé qui permettra de manger le pain … ainsi va la vie mais  dans sa petite tête de mule, elle sait bien la gamulzelle, que là bas, de l’autre côté de la mer,  l’herbe est verte, qu’elle a des odeurs de liberté et qu’il y fait bon vivre.

1 commentaire:

  1. salut mon gé
    c'est toujours avec grand plaisir que nous suivons ton périple
    voilà maintenant que la tribu veut visiter le maroc
    bravo
    tout va bien?
    bises à toi ou vous
    py

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